Udaipur (Les 6, 7 et 8 avril)

Ce matin la route est différente. nous quittons la plaine désertique pour nous retrouver dans des montagnes arides où nous faisons la rencontre avec nos premiers singes !

Ils sont tranquillement assis sur le bord de la route et semblent attendre qu'on leur jette de la nourriture. Certains, plus audacieux, montent sur le toit, les rétroviseurs, le capot de la voiture...

Pankaj qui fait le fier

Une fois les montagnes derrière nous, nous nous retrouvons à nouveau dans une plaine où la route, particulièrement cahoteuse, traverse des petits hameaux aux murs de terre séchée et aux toits de paille.

Une drôle de machine attire notre attention. Il s'agit d'un puits et d'une roue facilitant la remontée de l'eau. Une famille s'y active.

On s'arrête et, n'écoutant que mon courage, je retrousse mes manches pour leur filer un coup de main.

Résultat de l'expérience : quelques bassines pleines d'eau, des sourires francs de la famille et une hâte immense de retrouver de l'eau courante !

Udaipur dispose d'un palais immense (le plus grand du Rajasthan) encore habité par les héritiers du "Maharana" (il ne manque pas de "j").

Le palais, installé sur un promontoire, domine d'un côté le lac Pichola et de l'autre la ville d'Udaipur et ses nombreuses ruelles.

le temple côté pile et côté face

Nous aurons l'occasion de nous y promener au cours des quelques jours passés dans la ville.

Beaucoup d'artisanat à Udaipur. En particulier le travail de la soie, du cachemire mais aussi beaucoup de miniatures (reproductions de dessins du XVII siècle sur papier, bois et même soie).

On se balade en profitant des boutiques, des dessins (et non tags) réalisés sur les murs des "écoles" d'art locales, des marchands de fleurs, etc...

Les balades sont plus agréables maintenant que nous arrivons un peu mieux à repousser les avances des vendeurs qui, si on a le malheur de passer devant leur boutique, n'auront de cesse de vouloir vous faire entrer pour vous vendre toutes sortes de choses.

On passe pas mal de temps à marchander, le grand jeu national !

Dans la majorité des cas les prix baissent de moitié, et sont parfois divisés par 3 : "Because you're a friend !"

On arrive même à acheter des souvenirs en dessous du seuil de rentabilité que nous avait présenté au départ le commerçant...

Les resto ne sont pas en restent et nous présentent des additions du double du prix indiqué sur la carte... Logique, la carte que nous avons eu était une vieille...

Nous sommes continuellement sollicités et nous restons toujours à l'affût de la prochaine arnaque, qui n'arrive pas à chaque fois (heureusement)... Même avec l'expérience emmagasinée ces derniers jours, nous rentrons tous les soirs dans notre chambre d'hôtel exténués !

Nous visitons le palais le 7 avril. Celui ci étant toujours occupé par le "maharana" comme dit plus haut (certaines ailes sont également des hôtels très chics), nous n'auront pas accès à l'ensemble du "City palace".

Les parties visitables sont déjà immenses. Peut être parce qu'il s'agit de notre quatrième fort visité en une poignée de jours, mais celui d'Udaipur nous impressionne moins que les autres.

On retrouve les salles de réception, les quartiers du "maharana", la cour des femmes, etc..

Lorsque je regarde maintenant les photos prises ce jour là, il y a plus d'images des écureuils présents dans le palais que du palais lui même... 

Non, je ne suis pas gaga...

Pour notre dernière soirée à Udaipur, nous assistons à un spectacle de marionnettes.

Il a lieu dans la cour d'une haveli joliment décorée. Des coussins et des matelas mousses sont déposés à même le sol.

Au programme : danses indiennes, marionnettes rigolotes, chansons accompagnées de musiques locales et histoires de princesses.

Le clou du spectacle, une dame de 70 ans qui danse avec une multitude de pots sur la tête pieds nus sur du verre pillé, puis allongée par terre, puis en tournant de plus en plus vite.

Impressionnant !